Canon d'électrons Dans un accélérateur linéaire classique, on accélère des électrons produits initialement par effet thermoïonique. Le filament chauffé est encapsulé dans la cathode. Le champ électrique orienté de l’anode vers la cathode exerce une force électrique dans le sens contraire sur les électrons de charge négative qui sont alors accélérés vers l’anode. La seconde loi de Newton (F=ma) s’applique pour décrire le mouvement rectiligne uniformément accéléré des électrons. On appelle canon d’électrons ce système qui permet d’accélérer des électrons. Le tout est accompli dans un tube sous vide. Ce type de canon constitue l’essentiel d’une diode car on y reconnaît un filament chauffé, une cathode et une anode. Un faisceau d’électrons émane alors de l’orifice du canon. Pour des raisons techniques autant que pratiques, un accélérateur linéaire utilise des ondes électromagnétiques dont le champ électrique variable dans le temps change de direction périodiquement. Un canon à faisceau continu serait inapproprié. Un moyen de ne pas «gaspiller» ces électrons est de les empêcher de traverser l’anode en les freinant à l’aide d’une grille électriquement négative contrôlée par un circuit électronique extérieur appelé modulateur pulsé. Une diode à laquelle on a ajouté cette grille de contrôle devient une triode et l’on a à faire à un canon d’électrons de type triode qui produit un faisceau d’électrons pulsés ou par «paquets». Observez ci-dessous un canon d'électrons. Faites glisser la commande manuelle vers la droite pour faire le tour du canon et l'ouvrir afin d'en étudier le fonctionnement. Promenez le curseur sur les divers éléments du canon afin d'accéder à d'autres informations. Fermez ou ouvrez l'interrupteur qui commande la production d'un faisceau pulsé.
Canon d’électrons
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